Maxime THOREAU
« JIG »
Prix de la Galerie du Haut-Pavé pour la 68ème année de la Jeune Création
Exposition du 4 au 22 décembre 2018
Vernissage mardi 4 décembre de 18h à 21h
![3800](http://www.haut-pave.org/galerie/wp-content/uploads/2018/12/3800-800x534.jpg)
Portal/3800 -plâtre acier 35X40X45 cm
Les premières sculptures de Maxime Thoreau empruntent au réel.
Tout commence par une recherche d’images qui viennent constituer une base de données. Il vient ensuite puiser dans cette base de données afin de reproduire, par la sculpture, des objets techniques. C’est à dire des objets dont la forme n’est induite que par leur fonction. Il s’agît de s’intéresser à des formes qui ne sont pas la résultante d’une recherche esthétique que l’on peut retrouver dans les objets domestiques. Par l’utilisation d’une forme existante Maxime Thoreau cherche à se détacher de sa production, comme une sculpture anonyme, orpheline. Par un important travail sur la matière l’artiste se fait presque son propre artisan.
Depuis peu l’origine des formes employées est différente. Le duo «forme/fonction » est toujours présent mais un rapport à la fiction vient s’adjoindre au travail. Aux premières images d’objets techniques viennent s’ajouter les images des sculptures produites. C’est ainsi que des détails, des fragments de sculptures plus anciennes viennent se greffer sur les nouveaux objets produits. L’objet technique n’est plus seulement reproduis, il est parfois mimé, imité. L’artiste puise aussi dans l’univers du cinéma, notamment de science fiction. Dans des objets dont l’esthétique est résolument tournée vers un semblant d’utile: une fiction fonctionnelle ou bien une fonction fictionnelle?